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Gurval de Mons Loveli

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Né en au printemps 1216, d’Aldeberge Quatre doigts et d’un archer  anglois de passage. Gurval grandit dans la ville de Pontivy sur les terres du vicomte Goeffrey de Rohan.

Gurval est, selon sa mère, un enfant plein de vie et rempli d’une grande joie de vivre n’ayant eu pour seule éducation que  les coups et maltraitances des enfants plus grands que lui qui  le surnomment  le « bâtard d’anglois » et se forge rapidement un caractère à toutes épreuves.

Gurval s’endurcit et ne respecte plus que sa pauvre mère qui travaille dur pour nourrir son fils.

Gurval passe les 20 premières années de sa vie entre des travaux de fanier  en été et boiseur en hiver, mais aussi de petits larcins et de rapines quand l’occasion s’en présente.

En 1239, Pierre « Mauclerc » désirant partir au secours de Jérusalem par l’appel de Grégoire IX, Gurval y voit une opportunité pour lui de faire fortune ou tout au moins de sortir de la misère. C’est donc avec pour seule arme un couteau et un long bâton qu’il descend les contrées et s’embarque à Marseille.

Profitant de la cupidité de Pierre « Mauclerc », Gurval se joint au pillage d’une caravane sarrasine  faisant route pour la riche cité de Damas. Les poches remplies et les mains pleines de sang, Gurval suit l’armée croisée et participe aux combats contre les égyptiens.

Victorieuse, l’ost  rentre en terre chrétienne  l’année suivante. Gurval  décide de ne pas retourner en pays de Rohan, sa mère s’étant éteinte depuis son départ il ne lui restait plus que de sombres souvenirs là-bas. Il choisit donc, dans le vaste pays de vitré, à la limite des terres du seigneur de  Laval , Mons Loveli,(mondevert actuellement) en lisière de la  foret du Pertre,   afin d’y louer des terres au Baron André III. Cela  lui permit de vivre aisément de la vente de ses céréales amenant monnaie trébuchante, qu’il utilise pour se vêtir, s’équiper d’une  hache, d’un fauchon et d’un gambison et resservir comme gens d’armes au service de la baronnie.

Sur le marché de Vitré, Gurval entend les récits d’un homme ayant combattu en Terre Sainte, il fait la rencontre de Moranger de Braëllo, ils ont combattu ensemble sans le savoir et habitent maintenant à une heure de marche seulement. Ils deviennent vite de fidèles compaignons.

En 1248, Gurval part pour l’Égypte, sous les ordres de son baron, avec l’ost de Saint Louis. Après l’échec de Mansourah, Gurval rentre à Mons Loveli  pour se refaire une santé  ébranlée par tant de blessures et voyages lointains.

Il se met, à partir de 1255, au service de Guy VII Baron de vitré et seigneur de Laval. Il se fera appeler à partir de ce moment là  « Gurval de Mons Loveli ».

 

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