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Ce fut  le tantôt du 6 octobre 1206, jour de la St Arthaud,  qu’à l’ombre d’un Castaigné , un moine de St Jouin, nommé frère Anthelme, du monastère de Pertrum, de corvée de bois ce jour là, découvrit l’enfant, grelottant se ventrouillant sans cesser de toussir, près de la motte des Châteliers.

C’te  Â« laissé pour compte Â» fut nommé Arthaud de la Castaigne et accouvé  Ã  une famille  de vilains, très pieux, gitant à Mons Loveli, à la lisière des bois de Pertrum.

De par le fait  qu’Arthaud fût en âge d’œuvrer, Frère Anthelme, venant souvent au marchix de Vitré, le plus réputé de la Baronnie d’André III de Vitré et d’Aubigné,  pour y vendre son chouchen, recommanda le rejeton  Ã  un de ses fidèles clients,  un Maistre de « Grande Cognée Â» , Maistre Aldebert, dit « Cogne d’une Main Â».

De qualité d’apprenti puis celle d’ouvrier, sans vanteries,  Arthaud de la Castaigne  fut toujours r’connu pour l’émerveillage  de son ouvrage de grande cognée. Il était connu malin, on disait de lui qui savait toujours « quand  décanter les marrons du feu Â» un comble ………..pour un « de la Castaigne Â» !

En 1242 y reprit les tâches et chantiers de « Cogne d’une Main Â» qui aurait été poussé, de par-l’dessus d’échafaudages, par un gens de basse besogne.

Tout le monde en ignorait la cause…mais certains colportaient qu’y avait eu des causeries déplacées au sujet du  mariage de Philippa et Guy VII de Laval… qui paraitrait, s’rait porteur du mal de Naples, ……on badine point avec le sang bleu !……..Paix à son âme !

Maintenant, Arthaud de la Castaigne, en tant que Maistre de Grande Cognée, devait s’acquitter de son obligation de milice du bourg de  Vitré.

Il  y côtoya  Valcoet le Charpentier de Montautour qui le r’commanda aux Compaignons de Braello.

Arthaud, faisant  cependant partie des Compaignons de Braello, ne s’en fût  jamais de la contrée de la Baronnie.

Quand ses frères d’armes, en partance pour l’Orient, laissaient derrière eux biens et descendances,  y veillait au grain pour les meubles, les bêtes et les gens…

Après une vie bien remplie, à la merci dieu,  commencée seul au pied d’un castaigné, y rendit l’âme en 1266, bonnement cerclé de sa femme aimante  Brunissende, de ses 9 filles et son unique garçon.

Comme Arthaud l’avait souhaité et tant huché, Y fût enterré, non pas au pied d’un castaigné, mais à l’ombrage du Chêne Matignon de Mons Loveli.

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